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Les municipalités saint-galloises en tant que port sûr

SEEBRÜCKE Suisse a saisi l’occasion de l’action “les nommer par leur nom” du 5 juin 2021 à Saint-Gall pour écrire à 78 municipalités du canton. Cela correspond à toutes les communes politiques de Saint-Gall qui n’ont pas encore pris de position publique. Les municipalités de Buchs, Sevelen, Wil et la ville de Saint-Gall ont déjà envoyé un signal politique contre la politique d’asile inhumaine.

La lettre a été adressée aux administrations municipales respectives et leur demande de déclarer leur solidarité avec les personnes en fuite dans un premier temps. Cette déclaration publique de solidarité peut être suivie d’autres mesures concrètes d’action, telles que la demande concrète d’admission supplémentaire de réfugiés auprès du gouvernement fédéral.

Lettre aux municipalités de Saint-Gall

Jusqu’à présent, ces municipalités de Saint-Gall ont répondu à la demande :

  • La municipalité de Nesslau n’a “aucun intérêt”, puisque “l’intégration est déjà mieux et uniformément réglementée”.
  • La municipalité de Walenstadt veut “s’en tenir au système éprouvé dans le canton de Saint-Gall” et ne voit pas la nécessité d’agir pour le moment.
  • La municipalité de Jonschwil rejette la proposition pour des raisons de compétence. Cette décision a été prise après la réunion annuelle du TISG (Trägerverein Integrationsprojekte St.Gallen) et du VSGP (Vereinigung der SG-Gemeindepräsidenten/innen), qui soulignent la compétence historique du gouvernement fédéral. Ce système de distribution ne doit pas être confondu.
  • La commune de Niederhelfenschwil rejette la proposition pour des raisons de compétence. Cette décision a été prise après la réunion annuelle du TISG (Trägerverein Integrationsprojekte St.Gallen) et du VSGP (Vereinigung der SG-Gemeindepräsidenten/innen), qui soulignent la compétence historique du gouvernement fédéral. Ce système de distribution ne doit pas être confondu.
  • La municipalité d’Oberriet rejette la campagne, invoquant la compétence de la TISG. Il déconseille de s’y lancer seul et souligne les coûts élevés du suivi.
  • La municipalité de Tübach renvoie à la responsabilité du gouvernement fédéral et à sa coopération avec les TISG, et s’abstient “de faire la déclaration supplémentaire sur le port sûr”.
  • La municipalité de Hemberg fait référence à sa coopération existante avec les TISG et déclare qu’elle est déjà au-dessus du seuil d’acceptation.
  • La municipalité de Kirchberg déclare qu’elle accueille le plus de réfugié.e.s du canton et qu’elle n’est pas responsable de l’accueil de personnes supplémentaires.
  • La municipalité de Muolen se considère déjà comme un Port Sûr, car elle s’est fortement engagée en faveur d’une bonne coexistence par le passé. Si une décision est prise au niveau fédéral d’accueillir plus de personnes, la municipalité se considère également comme ayant une responsabilité.
  • La municipalité d’Eggersriet ne voit pas la nécessité de prendre d’autres mesures : “Eggersriet est intégrée dans le réseau TISG et remplit les tâches d’intégration et de soins dans ce contexte.”
  • La municipalité de Lichtensteig s’abstient de faire une déclaration publique de solidarité et “continue à mettre toute son énergie dans l’intégration locale des réfugiés”.
  • Oberhelfenschwil ne répond pas à cette demande dans sa réponse. Le conseil municipal refuse le paiement d’une contribution financière à Seebrücke.
  • La commune de Berg ne répond pas à notre demande. Elle s’en tient aux réglementations cantonales.
  • La commune d’Au renonce à devenir un Port Sûr, car elle a “confiance dans la politique de la Confédération”.
  • La commune de Rheineck se dit concernée par la situation que nous avons décrite, mais renonce à faire une déclaration sur le “Port Sûr” en se référant à l’engagement existant dans l’encadrement des personnes réfugiées dans la commune.
  • La commune de Vilters-Wangs renvoie à sa seule compétence en matière de prise en charge des personnes attribuées par la Confédération et le canton et refuse de manifester davantage sa solidarité.
  • La commune de Neckertal renvoie à l’encadrement global des personnes qui lui sont attribuées et aux conditions difficiles de leur intégration économique dans cette région structurellement faible. Le conseil communal ne voit donc pas la possibilité d’un engagement plus poussé.
  • La commune d’Ebnat-Kappel renvoie à la compétence de la Confédération et à l’absence de possibilité de participation de la commune. Elle ajoute que la commune continuera à remplir ses tâches en matière d’encadrement des personnes ayant fui leur pays.
  • La commune de Rüthi renvoie à son engagement actuel dans l’encadrement des personnes réfugiées qui lui sont attribuées. En outre, la Confédération et les cantons sont responsables des décisions politiques, ce que la commune ne souhaite pas remettre en question.
  • Les communes de Balgach, Gams, Gommiswald, Grabs, Diepoldsau, Marbach, Mörschwil, Oberriet, Oberuzwil, Rapperswil-Jona, Rorschacherberg, St. Margrethen, Wartau, Wattwil et Widnau avancent des arguments analogues à ceux de la commune de Rüthi et rejettent la proposition.
  • La commune de Berneck fait référence aux différentes tâches des communes, des cantons et de la Confédération dans le domaine de l’asile. Ils ne souhaitent pas remettre en question cette répartition des responsabilités.

Nous ajouterons les réponses ici dès que nous aurons reçu les réactions des municipalités.
En outre, nous sommes toujours en contact avec les municipalités.