Afin de poursuivre la lutte de “Refugees in Libya”, deux journées de protestation ont eu lieu ce week-end à Genève. Juste devant le siège du HCR, l’agence de l’ONU pour les réfugiés, des personnes qui ont pu entre-temps échapper à “l’enfer en Libye” et qui vivent maintenant en Europe ont pris la parole. Le vendredi, ils ont pris la parole lors d’une impressionnante conférence de presse et ont rencontré une délégation du HCR. Samedi, ils ont manifesté avec environ 300 personnes venues de différents pays devant le siège de l’ONU et dans le centre-ville de Genève.
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Il y a un an, en Libye, des milliers de réfugiés protestaient devant le bâtiment principal du HCR à Tripoli. Les 100 jours de protestation de l’époque ont été un acte historique d’auto-organisation dans les conditions les plus dures. Mais au lieu d’écouter et de s’améliorer, le HCR a critiqué la protestation et est resté silencieux lorsque l’expulsion brutale a été suivie de l’emprisonnement de ceux qui réclamaient leurs droits fondamentaux.
Ces journées ont été l’occasion de se mettre en réseau et de se renforcer. Maintenant, la lutte continue de manière décentralisée. La demande adressée au HCR et aux Etats européens reste inchangée : Les réfugiés en Libye ont besoin de sécurité et doivent donc être évacués d’urgence. Il faut des corridors humanitaires – en mer et dans les airs.
Des informations pour attirer l’attention sur les problèmes et les revendications se trouvent sur le site unfairagency.org. Ce qu’il faut, c’est plus de pression et plus de protestations. Il existe des représentations du HCR dans chaque pays. En Suisse, le bureau se trouve d’ailleurs à Berne.