Dans l’appel au conseil municipal du 8 avril 2020, il est dit
“Cher Monsieur le Président
Chère Madame, cher Monsieur
Les conditions dans les zones frontalières syro-turques, turco-grecques et ailleurs sont insoutenables. Nous ne voulons pas rester les bras croisés et regarder cette catastrophe humanitaire se dérouler. Notre lieu de résidence a également le devoir de donner un coup de main pour apporter une aide rapide et efficace.
Nous adressons donc les demandes suivantes aux autorités de la ville de Bülach :
La ville apporte une contribution financière substantielle aux organisations à but non lucratif qui se consacrent à l’aide aux réfugiés. Ce montant devrait s’ajouter au montant déjà budgété pour l’aide au développement dans le pays et à l’étranger. Le référendum du 10 juin 2001 contient le cadre juridique nécessaire.
L’autorité prendrait les mesures nécessaires pour accueillir 20 réfugiés particulièrement vulnérables provenant directement des zones de crise (1 pour mille de la population résidente) et ferait une offre correspondante à l’autorité fédérale compétente.
Compte tenu de l’urgence de notre préoccupation, nous avons choisi cette voie d’appel public. La situation actuelle permet à l’autorité d’agir rapidement et de manière non conventionnelle”.
Dans la réponse du conseil municipal, il est dit : “Le conseil municipal est également préoccupé par les conditions dans les zones frontalières syro-turque et turco-grecque, qui ont été aggravées par la situation de Corona”. C’est pourquoi la ville a annoncé au début du mois d’avril dans le
Aide à l’étranger 15 000 francs suisses transférés à la Croix-Rouge suisse au profit des réfugiés locaux. En outre, le conseil municipal a décidé de verser une somme unique de 50 000 francs suisses en 2020, en plus du budget normal de l’aide étrangère, au profit des réfugiés.
Un succès partiel pour l’initiative. En ce qui concerne la demande d’admission directe, le conseil municipal a fait référence à la responsabilité de la Confédération. Le Zürcher Unterländer fait un rapport à ce sujet : Cependant, Dieter Liechti pense que la ville pourrait facilement demander l’aide du gouvernement fédéral. Il n’y a aucune raison pour que les communes n’envoient pas un signal à Berne. “À Bülach, nous avons l’infrastructure, l’argent et les personnes pour accueillir d’autres réfugiés”. Mais il était conscient que tout le monde ne le verrait pas de cette façon.
«Bülach könnte noch mehr Geflüchtete aufnehmen»
Le comité “Bülach soutient les réfugiés” souhaite que la ville accueille vingt personnes particulièrement vulnérables. Le conseil municipal nie toute responsabilité.