Réponse positive de la Municipalité le 08 octobre 2020 :
“Les huit plus grandes villes de Suisse, dont la Ville de Lausanne, se sont également engagées en se déclarant prêtes à accueillir d’avantage de réfugié.e.s, afin d’inciter la Confédération à accueillir plus de personnes dans le contexte de l’urgence humanitaire. En outre, le 11 septembre dernier, la Ville de Lausanne, en collaboration avec la Ville de Genève, a publié un communiqué de presse demandant que notre pays fournisse un effort supplémentaire pour accueillir des personnes du camp de Moria, à la suite de terrible incendie l’ayant ravagé.
La Municipalité rappelle toutefois que les décisions en matière d’accueil des réfugiés sont de compétence fédérale, effectué en coordination avec les plus grandes villes de Suisse, est l’engagement le plus à faire valoir compte tenu de sa volonté d’inscrire son action dans le respect des compétences fédérales, cantonales et communales.
Par ailleurs, la Ville de Lausanne, va continuer à s’engager avec les grandes Villes de Suisse pour s’assurer que les démarches précitées ne resteront pas sans suite au niveau fédéral. Elle propose aus Conseil fédéral d’admettre plus de réfugié.e.s en faisant valoir des motifs humanitaires, ce que permet q loi, si ce dernier ne veut pas mettre en place une procédure dite “d’admission directe”.
Cette démarche s’inscrit dans la longue tradition d’accueil de la Ville de Lausanne, qui se traduit notamment par une étroite collaboration avec l’Etablissement Vaudois d’Accueil des Migrants (EVAM), afin d’identifier des solutions d’hébergements adaptées aux besoins de ces personnes, ainsi que par le soutien à une intégration sociale et professionnelle, notamment par les activités du Bureau lausannois des immigrés (BLI) et les subventions aux cours de français.”
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Le FCE renouvelle l’appel du Cercle d’amis Cornelius Koch et du CEDRI:
La situation dans les camps des îles grecques se dégrade
Dans la nuit du 8 au 9 septembre 2020, un grand incendie a détruit le camp de réfugiés de Moria sur l’île de Lesbos. D’un seul coup, 12.000 personnes se sont trouvées sans abri et à errer sur les routes. Alors que la situation était déjà inhumaine dans le camp, une catastrophe humanitaire est maintenant arrivée. Par la suite, certains pays de l’UE et la Suisse se sont déclarés prêts à accepter quelques centaines de personnes au total. Ce nombre minimal est une honte ! 8.000 parmi ceux qui ont dû fuir l’incendie à Moria, dont beaucoup des femmes et des enfants, attendent maintenant dans un nouveau camp, érigé à la hâte : sans point d’eau ni d’égout, sans électricité et sans chauffage. D’autres sont encore à la rue.
Une vaste campagne pour accueillir les réfugié.es des camps
50’000 personnes dans toute la Suisse, plus de 130 organisations et les Églises soutiennent l’appel de Pâques d’Amnesty International, Évacuer-maintenant et la Charte de la migration, qui appelle à une évacuation rapide des camps sur les îles grecques et à un accueil généreux des réfugié.es. De nombreux responsables politiques – toutes tendances confondues – ont également apporté leur soutien à ces demandes. Les huit plus grandes villes suisses (Zurich, Berne, Bâle-Ville, Lucerne, Winterthur, Saint-Gall, Lausanne et Genève) se sont jointes à cet appel. Des villes comme Fribourg, Neuchâtel et Ste-Croix ont suivi, ainsi que des communes plus petites. Toutes demandent aux autorités fédérales de faire davantage pour mettre fin à la détresse et se déclarent prêtes à accepter des réfugié.es de là-bas. Contrairement aux propos de Mme Keller-Suter il existe déjà aujourd’hui la base légale pour accueillir ces réfugié.es.
Les communes sont la base de notre démocratie !
L’espoir que le Conseil fédéral prenne note de l’attitude ouverte des villes ne s’est malheureusement pas réalisé jusqu’à présent. C’est pourquoi le plus grand nombre possible de petites villes et villages de Suisse doivent également faire entendre leur voix. Elles sont la base de notre démocratie et doivent être entendues par le Conseil fédéral.
Pour ces raisons, en tant qu’habitant.es de XYZ, nous demandons nos autorités communales de:
Vous pouvez télécharger la pétition en français ici ou en italien et nous vous proposons de la diffuser autour de vous et d’en faire usage dans votre commune. Si vous désirez prendre contact pour cette campagne vous pouvez télécharger cette carte-réponse ou nous écrire par mail à l’adresse suivante: ch@forumcivique.org.
Soutien des villes suisses à l’accueil de réfugiés. Argumentaire juridique et pétition
Une pétition en ce sens a été lancée fin juillet. S’appuyant sur le fait que la Suisse est composée de 2200 communes, que celles-ci sont au cœur de la politique de l’intégration, que le nombre de demandes d’asile depuis deux ans est historiquement bas, la pétition invite les citoyen-ne-s à s’adresser directement à leurs propres autorités communales pour qu’elles s’engagent à une aide concrète, chacune à leur mesure.